Dans un style
clairement prophétique, Jésus fait un résumé de sa vie avec des paroles insolites: “Je suis venu apporter un feu sur la terre et comment je voudrais qu’il
soit déjà allumé!”. De quoi Jésus parle-t-il ? Le caractère énigmatique de son langage a
conduit les exégètes à chercher la
réponse dans plusieurs directions. Dans tous les cas, l’image du
« feu » nous invite à nous rapprocher de son mystère d’une manière plus
ardente et passionnée.
Le feu qui brûle dans son cœur c’est sa passion pour Dieu
et la compassion pour ceux qui souffrent. Cet amour insondable qui anime sa vie
entière ne pourra jamais être dévoilé. Son mystère ne restera jamais enfermé
dans des formules dogmatiques ni dans
des livres savants. Personne n’écrira un livre définitif sur lui. Jésus attire,
brûle, bouleverse et purifie. Personne ne pourra le suivre, le cœur éteint dans
une piété ennuyante.
Sa parole fait brûler les cœurs. Il s’offre amicalement
aux plus exclus, éveille l’espoir des prostituées et la confiance des pécheurs
les plus méprisés et lutte contre tout ce qui nuit à l’être humain. Il combat les formalismes religieux, les
rigorismes inhumains et les interprétations étroites de la loi. Rien ni personne ne peut enchaîner
sa liberté pour faire le bien. Nous ne pourrons jamais le suivre si nous vivons
dans la routine religieuse ou dans le conventionnalisme des « bonnes
manières ».
Jésus allume des conflits mais il ne les éteint pas. Il
n’est pas venu apporter une fausse tranquillité mais des tensions, des
affrontements et divisions. En réalité, c’est lui qui introduit le conflit dans
notre propre cœur. Il n’est pas possible de se dérober à son appel en prenant
comme protection les rites religieux ou les pratiques sociales. Aucune religion
ne nous protégera de son regard. Aucun
agnosticisme ne nous libérera de son
défi. Jésus nous appelle à vivre dans la vérité et à aimer sans égoïsmes.
Son feu ne s’est pas éteint lorsqu’il s’est submergé dans
les eaux profondes de la mort. En ressuscitant à une vie nouvelle, son Esprit
continue de brûler tout au long de l’histoire. Ses premiers disciples sentent qu’il brûle leurs cœurs lorsque, chemin faisant avec eux,
ils entendent ses paroles.
Où pouvons-nous sentir aujourd’hui
ce feu de Jésus? Où pouvons-nous expérimenter la force de sa liberté
créatrice ? Est-ce que nos cœurs brûlent en accueillant son
Evangile ? Où est-ce que l’on vit
en suivant passionnément ses pas ? Même si la foi chrétienne semble
s’éteindre aujourd’hui parmi nous, le feu que Jésus apporte au monde continue
de brûler sous les cendres. Nous ne pouvons pas le laisser s’éteindre. Sans feu
dans le cœur, impossible de suivre Jésus.
Réseau d’évangélisation BONNES
NOUVELLES
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18 août
2013
20 Temps ordinaire (C)
Luc 12, 49-53
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