QUE DISONS-NOUS ?

Aujourd’hui aussi, Jésus nous adresse à nous, chrétiens, la même question  qu’il a posée à ses disciples : ‘’Et vous, que dites-vous ? Pour vous qui suis-je ? ‘’ Il ne nous questionne pas seulement afin que nous nous prononcions sur son identité mystérieuse, mais aussi pour que nous revoyions notre relation  avec lui. Quelle réponse pouvons-nous lui donner à partir de nos communautés ? 

          Connaissons-nous Jésus  de mieux en mieux ou ‘’l’avons-nous enfermé dans nos vieux schémas ennuyeux’’ de toujours ? Sommes-nous des communautés vivantes, intéressées  à mettre Jésus au cœur de notre vie et de nos activités, ou vivons-nous plutôt bloqués dans la routine et dans la médiocrité ?

          Aimons-nous Jésus passionnément  ou est-il devenu pour nous un personnage  dépassé que nous continuons d’invoquer alors que l’indifférence et l’oubli gagnent du terrain dans notre cœur ? Ceux qui approchent nos communautés, peuvent-ils sentir la force et l’attrait que Jésus exerce sur  nous ?

LE POUVOIR DES CLEFS

Les clés servent à ouvrir ou  à fermer  une porte. Celles du royaume des cieux  que nous  avons à notre disposition,  nous, enfants de Dieu, sont notre instrument pour ouvrir ou fermer les portes du Royaume. 

JESUS APPARTIENT A TOUS

Une femme païenne  prend l’initiative d’approcher Jésus même si elle n’appartient pas au peuple juif. C’est une mère angoissée qui vit dans la souffrance de voir sa fille ‘’tourmentée par un démon’’. Elle vient à la rencontre de Jésus en criant : « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David’ ».

          La première réaction de Jésus est inattendue. Il ne prend même pas le temps de l’écouter. L’heure d’apporter la Bonne Nouvelle de Dieu aux païens n’est pas encore arrivée. Devant l’insistance de la femme, Jésus justifie son agissement : ‘’Je n’ai été envoyé que vers les brebis perdues de la maison d’Israël’’.

          La femme ne recule pas. Elle brave toutes les difficultés et toutes les résistances. Et dans un geste audacieux, elle se prosterne devant Jésus, arrête sa marche et, à genoux, d’un cœur humble mais ferme, lui adresse un seul cri : ‘’Seigneur, viens à mon  secours’’.

LUCARNE : LA CONFRATERNITE SANTA FILOMENA DE COTE D’IVOIRE

La Confraternité Santa Filomena de Côte d’Ivoire est née à la faveur de la dévotion à Sainte Philomène préalablement commencée des années plutôt par un groupe de personnes. Après une visite d’une délégation de l’Archiconfraternité avec à sa tête Mgr Giovanni BRASCHI, recteur du sanctuaire mondial Santa Filomena, dont le siège est situé à Mugnano (Italie), La Confraternité voit officiellement le jour en Côte d’Ivoire en septembre 2003, lors d’une messe, par la désignation de la première responsable, Mme ANTONY Flora, de vénérée mémoire. 

ETRE SAINT COMME : SAINTE PHILOMENE, VIERGE ET MARTYRE

Sainte Philomène est née le 10 janvier 291 à Corfou(Grèce). Elle est décédée le 10 aout 304 à Rome. Ses restes sont trouvés en 1802 dans la catacombe de Priscille, à Rome : une inscription est prise pour le nom de la personne enterrée là, Filumena (Philomène). Les restes sont apportés à Mugnano Del Cardinale (Italie) en 1805 et font l’objet d’une vénération importante. Plusieurs miracles leur sont attribués, comme la guérison de Pauline Jaricot en 1835, qui reçut une large publicité.

OPPORTUNITE DE CONFESSER QUE JESUS EST LE FILS DE DIEU

J

ésus-Christ est effectivement le Fils de Dieu. Mais pourquoi ses disciples ont-ils confessé cela ? A quel moment l’ont-ils fait ? Le dernier verset de l’Evangile de ce jour nous amène à nous poser ces questions et bien d’autres. Nous sommes au milieu d’un monde où les difficultés nous assaillent et nous effrayent souvent. Ce monde veut nous faire voir que le vent est fort, nous effrayer afin de rendre impossible une « marche sur les eaux ».

AU MILIEU DE LA CRISE

Il n’est pas difficile de voir la barque des disciples de Jésus, secouée par les vagues et débordée par un fort vent contraire, comme figure de l’Église actuelle, menacée de l’extérieur par toutes sortes de forces adverses  et subissant, à l’intérieur, la tentation de la peur et du manque de foi. Comment lire ce récit évangélique à partir de la crise où l’Église semble aujourd’hui sombrer ?

DONNEZ-LEUR VOUS-MÊMES A MANGER

         Jésus est occupé à guérir les personnes malades et affamées qu’on lui amène de partout. Il le fait, d’après l’évangéliste, parce qu’il  est touché par leur souffrance. Entre temps, ses disciples constatent qu’il se fait tard. Leur dialogue avec Jésus nous permet d’entrer dans la signification  profonde de l’épisode appelé à tort  ‘’la multiplication des pains’’.