dimanche 27 octobre 2013

QUI SUIS-JE POUR JUGER?

            La parabole du pharisien et du publicain éveille souvent chez nombre de chrétiens un rejet total du pharisien, qui se présente devant Dieu, arrogant et sûr de lui-même, et une sympathie spontanée envers le publicain, qui reconnait humblement son péché. Paradoxalement, ce récit peut éveiller en nous ce sentiment : « Mon Dieu, je te rends grâce car je ne suis pas comme ce pharisien ».

            Pour saisir correctement le message de la parabole, nous devons tenir compte de ce que Jésus ne la raconte pas pour critiquer le groupe  des pharisiens mais pour secouer la conscience de « ceux qui, se prenant pour des justes, se sentent sûrs d’eux-mêmes et méprisent les autres ». Certainement, nous, catholiques de ce temps, nous  nous trouvons en bon nombre parmi ceux-là.


La Rentrée Pastorale en Images


 


  

dimanche 20 octobre 2013

CROYONS-NOUS ENCORE A LA JUSTICE?

            Luc nous transmet une brève parabole nous rappelant que Jésus l’avait racontée pour expliquer à ses disciples « comment ils devaient toujours prier sans se décourager ». C’est un thème très cher à l’évangéliste qui reprend à maintes reprises la même idée. Naturellement, cette parabole a souvent été lue comme  une invitation à la persévérance dans notre relation à Dieu dans la prière.


dimanche 13 octobre 2013

CROIRE SANS ETRE RECONNAISSANT

Le récit commence en racontant la guérison de dix lépreux aux alentours de Samarie. Mais, cette fois-ci, Luc ne s’arrête pas aux détails de la guérison mais à la réaction de l’un d’entre eux lorsqu’il se voit guéri. L’évangéliste décrit soigneusement tous ses pas, visant à secouer la foi routinière de nombre de chrétiens.

         Jésus a demandé aux lépreux  de se présenter aux prêtres pour obtenir l’autorisation d’intégrer la société. Mais l’un d’entre eux, originaire de Samarie, en constatant sa guérison, au lieu d’aller se présenter aux prêtres, revient sur ses pas pour chercher Jésus. Il sent qu’une nouvelle vie commence pour lui.  Désormais, tout sera différent : il pourra mener une vie plus digne et plus heureuse. Il sait à qui il le doit. Il a besoin de rencontrer Jésus.

Caritas, la vertu des vertus théologales

Le mot «charité» est la francisation du latin Caritas, signifiant d'abord cherté, puis amour (et dont le mot anglais care, qui signifie le soin au sens le plus large, est l'un des dérivés). C'est par «Caritas» que saint Jérôme, dans sa traduction latine (dite Vulgate) de la Bible, rend le mot grec agapè du Nouveau Testament. Dans le langage ordinaire, la charité ou encore Caritas est une vertu qui porte à désirer et à faire le bien du prochain. C'est un acte inspiré par l'amour du prochain, bienfait, aumône. Dans le langage des théologiens, la Caritas est amour surnaturel de Dieu pour lui-même et du prochain comme créature de Dieu. La charité est une vertu  très importante dans le christianisme, (aux côtés de la foi et de l'espérance). C'est la vertu reine des vertus : l'amour de Dieu et du prochain. Saint Thomas d'Aquin ira jusqu'à dire qu'elle est la forme de toutes les vertus théologales.

Saint Paul a donné une définition : «Sans la charité, je ne suis rien…». Et tout ce qui est privilège, service, vertu même, «sans la charité, cela ne me sert de rien. La charité prend patience, la charité rend service, elle ne jalouse pas, elle ne plastronne pas, elle ne s’enfle pas d’orgueil, elle ne fait rien de laid, elle ne cherche pas son intérêt, elle ne s’irrite pas, elle n’entretient pas de rancune, elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle trouve sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. […] Les trois demeurent : la foi, l’espérance et la charité. Mais la charité est la plus grande.» (1Co 13, 1-7. 13).

Renouvellement des instances de la Caritas de Saint Albert


dimanche 6 octobre 2013

SOMMES-NOUS DES CROYANTS?


         Jésus leur avait dit à maintes reprises: « Comme votre foi est petite ! » Les disciples ne protestent pas. Ils savent qu’il a raison. Ils le côtoient depuis longtemps. Ils le voient totalement consacré au Projet de Dieu ; ne pensant  qu’à faire le bien ; et ne vivant que pour rendre la vie de tous plus digne et plus humaine. Pourront-ils le suivre jusqu’à la fin ?


mardi 1 octobre 2013

L’Esprit nous guide

Du temps de Jésus, ses disciples ont eu la chance de pouvoir être en sa présence physique, d’échanger directement avec lui et surtout de s’abreuver au quotidien à son immense source de savoir et de sagesse. Jésus-Christ était leur référence. De par ses enseignements, le peuple de Dieu se sanctifiait et se laissait guider vers le salut.