M. CHERIF Djibril Dimitri, responsable de l’Equipe des lecteurs de Saint Albert le Grand et Mlle GNAGO Flore Sandrine ont convolé en justes noces le samedi 31 août 2013 à l’hôtel communal de Cocody. Quant à la bénédiction nuptiale, elle a eu lieu le même jour à Saint Albert le Grand aux environs de 14h.
dimanche 8 septembre 2013
PAS N’IMPORTE COMMENT
Jésus est en route vers Jérusalem. L’évangéliste nous dit « qu’il était accompagné d’une grande foule ». Cependant, Jésus ne se fait pas d’illusions. Il ne se laisse pas tromper par l’enthousiasme passager des gens. Aujourd’hui, certains s’inquiètent de la diminution du nombre de chrétiens. Jésus s’intéresse plus à la qualité de ses disciples qu’à leur nombre.
Soudain, “il se retourne” et commence à entretenir cette foule des exigences concrètes demandées à ceux qui veulent le suivre de manière lucide et responsable. Il ne veut pas que les gens le suivent n’importe comment. Etre disciple de Jésus est une décision qui doit marquer la vie entière de la personne.
Jésus leur parle d’abord de la famille. Ces gens-là ont leur propre famille : des pères, des mères, femme et enfants, frères et sœurs. Ce sont leurs êtres les plus chers et intimes. Mais s’ils ne laissent pas de côté leurs intérêts familiaux pour collaborer avec lui à promouvoir une famille humaine, fondée non pas sur les liens du sang mais sur la justice et la solidarité fraternelle, ils ne pourront pas être ses disciples.
Jésus n’est pas en train de penser à détruire les foyers en supprimant l’affection et la vie en famille. Mais si quelqu’un met au-dessus de tout l’honneur de la famille, le patrimoine, l’héritage ou le bien-être familial, il ne pourra pas être son disciple ni travailler avec lui dans le projet de construction d’un monde plus humain.
Plus encore. Si quelqu’un ne pense qu’à lui-même et à ses affaires, s’il ne vit que pour la jouissance de son bien-être, s’il ne s’inquiète que de ses intérêts, il ne faut pas qu’il se trompe, il ne peut pas être disciple de Jésus. Il manque de liberté intérieure, de cohérence et de responsabilité pour prendre la suite de Jésus au sérieux.
Jésus continue de parler durement. « Celui qui ne prend pas sa croix derrière moi, ne peut pas être mon disciple ». Si quelqu’un vit en évitant les problèmes et les conflits, sans savoir assumer des risques et des sacrifices, s’il n’est pas prêt à supporter des souffrances à cause du royaume de Dieu et de sa justice, il ne peut pas être disciple de Jésus.
On ne peut pas être chrétien n’importe comment. Il ne faut pas confondre la vie chrétienne avec des manières de vivre qui défigurent et vident la suite humble et responsable de Jésus, de son contenu.
Nous sommes surpris de la liberté avec laquelle le Pape François dénonce des styles de vie chrétienne qui n’ont rien à voir avec les disciples de Jésus: «chrétiens aux bonne manières mais aux mauvaises habitudes”, “des croyants de musée”, “des hypocrites de la casuistique”, “des chrétiens incapables de vivre à contre-courant”, des chrétiens “corrompus” qui ne pensent qu’à eux-mêmes, des « chrétiens polis » qui n’annoncent pas l’évangile…
Auteur : José Antonio Pagola
Traducteur : Carlos Orduna, csv
Réseau d’évangélisation BONNES NOUVELLES
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8 septembre2013
23 Temps ordinaire (C)
Luc, 14, 25-33
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