lundi 26 août 2013

ENTRETIEN AVEC : MLLE BAHOU CHADON, PRESIDENTE DE LA CHORALE LES CHERUBINS

Le dimanche 02 juin 2013, l’Eglise catholique romaine célébrera la fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ (Fête-Dieu). En prélude à cette fête, la chorale les Chérubins et les Amis du Très Saint Sacrement (ATSS) organisent un triduum eucharistique les 29, 30 et 31 mai 2013 à la paroisse. Pour en savoir davantage sur cet événement, "L’Universitaire" a rencontré Mlle BAHOU Jeanne Béatrice Chadon, attaché administratif en instance d’affectation et présidente de la chorale les Chérubins depuis 2011.



Trois appels de Jesus




          “Moi, je vous dis: Demandez et vous recevrez. Cherchez et vous trouverez. Frappez et l’on vous ouvrira ». Jésus a prononcé certainement ces paroles lorsqu’il parcourait les hameaux de Galilée en demandant quelque chose à manger, ou en cherchant à être accueilli ou  lorsqu’il frappait à la porte des habitants. Il savait bien profiter des expériences les plus simples de la vie pour éveiller la confiance de ses disciples en ce Père à tous plein de bonté.

          Curieusement, à aucun moment il ne nous est dit ce que nous devons demander ou chercher ni à quelle porte devons-nous frapper. Pour Jésus, ce qui importe, c’est d’abord l’attitude. Devant le Père, nous devons avoir une attitude  de  pauvres qui demandent ce dont ils ont besoin pour vivre ; l’attitude des égarés qui cherchent le chemin qu’ils ignorent ; l’attitude des  démunis qui frappent à la porte de Dieu.

dimanche 18 août 2013

Philo, Lumière

 "Philo, lumière",  tel est le slogan de la Confraternité Sainte Philomène qui a célébré sur notre paroisse, le dimanche dernier la liturgie dédiée à sa Sainte patronne. Votre journal paroissial vous présente quelques moments de cette  célébration.

Devote de Ste Philomène

LA MESSE
La messe de 11h qui a vu les dévots de la Confraternité Sainte Philomène vêtus de leur uniforme à dominance rouge et blanc, a été présidée par le Père Jean, curé de la paroisse Saint Joseph de Grand Lahou. Ce dernier, promotionnaire de notre Père curé   François ABONGA, a célébré ce jour-là même ses 27 ans de sacerdoce. Egalement bâtisseur, il a entamé la construction d’une chapelle en l’honneur de Sainte Philomène à Grand-Lahou.
En relation avec les textes liturgiques du jour, le Père Vincent HOUNSOU a dans son homélie, invité l’assemblée à la vigilance par la foi, qui permet de nous tenir en état de veille. Puis a-t-il fait une brève description de l’histoire de Sainte Philomène, notamment dans les années  1800, où l’exhumation de ses restes a occasionné plusieurs miracles.
Comme il sait si bien le faire, le père Vincent a fait rayonner à la fin de la messe, les visages des fidèles  par l’une de ses  comiques anecdotes.

LA CONSECRATION
Une vingtaine  d’enfants ont été marqués à l’huile sainte par le Père Vincent. Puis, tous ensemble, les membres de la Confraternité ont récité la prière de la consécration à Sainte Philomène.










UN REPAS CONVIVIAL 
La confraternité Sainte Philomène qui a réuni ses membres venus de Grand Bassam, Grand-Lahou, Yamoussoukro et de tous les diocèses d’Abidjan, a partagé un repas fraternel après la messe. Repas auquel, toute la communauté paroissiale a été conviée.


UNE MESSE PLEINE D’EVENEMENT
Près la célébration des 27 ans de sacerdoces du Père Jean et la célébration de la liturgie de Sainte Philomène, la messe de 11h de ce dimanche 11 Août 2013, a  fait grandir la famille de Dieu par l’entrée de nouveaux membres, notamment nos bébés qui ont reçu  le baptême.

                                                                                                                        








Prisca TAHIBE

CE N’EST PAS POSSIBLE SANS FEU


Dans un style clairement prophétique, Jésus fait un résumé de sa vie avec des paroles  insolites: “Je suis venu apporter un feu sur la terre et comment je voudrais qu’il soit déjà allumé!”. De quoi Jésus parle-t-il ?  Le caractère énigmatique de son langage a conduit les exégètes  à chercher la réponse dans plusieurs directions. Dans tous les cas, l’image du « feu » nous invite à nous rapprocher de son mystère d’une manière plus ardente et passionnée.

            Le feu qui brûle dans son cœur c’est sa passion pour Dieu et la compassion pour ceux qui souffrent. Cet amour insondable qui anime sa vie entière ne pourra jamais être dévoilé. Son mystère ne restera jamais enfermé dans des formules  dogmatiques ni dans des livres savants. Personne n’écrira un livre définitif sur lui. Jésus attire, brûle, bouleverse et purifie. Personne ne pourra le suivre, le cœur éteint dans une piété ennuyante.

            Sa parole fait brûler les cœurs. Il s’offre amicalement aux plus exclus, éveille l’espoir des prostituées et la confiance des pécheurs les plus méprisés et lutte contre tout ce qui nuit à l’être humain.  Il combat les formalismes religieux, les rigorismes inhumains et les interprétations étroites  de la loi. Rien ni personne ne peut enchaîner sa liberté pour faire le bien. Nous ne pourrons jamais le suivre si nous vivons dans la routine religieuse ou dans le conventionnalisme des « bonnes manières ».

            Jésus allume des conflits mais il ne les éteint pas. Il n’est pas venu apporter une fausse tranquillité mais des tensions, des affrontements et divisions. En réalité, c’est lui qui introduit le conflit dans notre propre cœur. Il n’est pas possible de se dérober à son appel en prenant comme protection les rites religieux ou les pratiques sociales. Aucune religion ne nous protégera  de son regard. Aucun agnosticisme ne  nous libérera de son défi. Jésus nous appelle à vivre dans la vérité et à aimer sans égoïsmes.

            Son feu ne s’est pas éteint lorsqu’il s’est submergé dans les eaux profondes de la mort. En ressuscitant à une vie nouvelle, son Esprit continue de brûler tout au long de l’histoire. Ses premiers disciples  sentent qu’il brûle  leurs cœurs lorsque, chemin faisant avec eux, ils entendent ses paroles.

            Où pouvons-nous sentir aujourd’hui ce feu de Jésus? Où pouvons-nous expérimenter la force de sa liberté créatrice ? Est-ce que nos cœurs brûlent en accueillant son Evangile ? Où est-ce que l’on vit  en suivant passionnément ses pas ? Même si la foi chrétienne semble s’éteindre aujourd’hui parmi nous, le feu que Jésus apporte au monde continue de brûler sous les cendres. Nous ne pouvons pas le laisser s’éteindre. Sans feu dans le cœur, impossible de suivre Jésus.
           
Réseau d’évangélisation BONNES NOUVELLES
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18 août  2013
20 Temps ordinaire (C)
Luc 12, 49-53